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Yayo - en live à l'Orient Express avec l'Album "33"

  • Photo du rédacteur: Cathy Jimenez
    Cathy Jimenez
  • 23 sept. 2015
  • 3 min de lecture

Yayo a choisi l'Orient Express, salle de concert bien connu de Caen, pour présenter au grand public son album "33" qu'il a réalisé seul, hormis les textes écrit par Julien Michaux.



Public venu en nombre pour découvrir ce que ça donne le fameux guitariste chevelu en chanteur principal. Autant vous dire que la pression est là, car une chose est d'être un super musicien, cela en est une autre d'être à un poste inhabituel pour la première fois. D'autant plus que Yayo défend là un projet un peu différent. Au delà, d'un album, c'est le concept qu'une musique puisse être portée le plus loin possible en s'affranchissant du carcan habituel de la distribution physique . L'idée étant que ce dernier se répande le plus possible grâce à la seule volonté du public qui le téléchargeront en fonction du prix auquel il l'estime. Un pari audacieux mais qui fonctionne. L'album connaît un fort succès en quelques mois et commence à être déja diffusé au niveau international (Bresil, Suède, Etats-Unis) via les Webradio.


Revenons à notre concert. Le public attend "son" Yayo car ce guitariste fort attachant a su fidéliser un public qu'il côtoit depuis plusieurs décennies en tant que guitariste de différents groupes normands (Torps, Tchcourav' notamment...) . L'intro de l'album se fait entendre et nous découvrons les musiciens qui vont l'accompagner ce soir là. Il s'est entouré de la crème des zicos, Grm un des rares bassistes de la région à montrer que la basse n'est pas un instrument d'accompagnement mais mélodique à lui seul, Sergio batteur au toucher aussi bien funky que mettaleux et Sharlie bien connu en tant que chanteur principal dans d'autres formations mais qui sait très bien être dans l'efficacité en tant que second couteau à la guitare.


Le rythme de SOS démarre et bam dans nos tronches direct. L'envie d'en découdre est là et Yayo avec ses zicos sont décidés à gagner cette bataille. Ce morceaux en avait déja supris plus d'un par son expressivité sur l'album. On s'imagine une scène de film d'action. Tant mieux les paroles écrites par Julien Michaux sont pleine de sens. Ma préférée. Ensuite le ryhtme ne faiblit et le groupe enchaîne direct par "cabin fever" tout aussi percutant. "Make that wish come true" nous donne l'occasion d'aprécier les choeurs excellents. On retrouve les impressions de l'album.


Puis, une sympathique surprise avec un clin d'oeil reconnu de suite par les fans de la Tchoucrav' : Melissa. Une interprétation il faut bien le dire, très Gainsbourienne qui change du phrasé du Franky Clebs habituel. Intéressant. On imagine qu'ils apprécieront le geste. Ce n'est pas tous les jours qu'on est repris et surtout par son propre guitariste.


Un joli moment purement musical avec une reprise d'un solo de Slash (l'une des influences de Yayo). Un moment cool et doux comme parfois le rock peut l'être.


La première partie du concert fini par "Josephine" un des autres titres bien sympa de l'album.


La deuxième partie du concert reprend par un morceau un peu inattendu pour ceux qui ne connaissent pas tout l'univers du rockeur. Quelques arpèges, et seul, un texte en français qui part un peu dans les aigües, les groupies se réveillent car du Pascal Obispo ça reste toujours d'une efficacité redoutable auprès de la plupart des nénettes. Et oui, on peut être un rockeur et connaître "assasine" par coeur...


La suite du concert se poursuit devant un public très dansant avec les compos de l'album. Mention très bien pour "Loud & Heavy" et "Everybody can see" qui en plus de faire danser les grands sauront aussi faire réver les plus petits...


C'est sur un autre clin d'oeil à l'un de ses groupes, passé cette fois-ci, que le concert prend sa fin : "j'ai envie de toi" des Torps . Les fans de la première heure sont ravis. Puis un medley mélangeant, du ACDC, Lenny Kravitz ou Nick Kershaw.


Ce n'est pas bien sûr sans un rappel que le public à laisser partir le groupe. Et c'est avec joie non dissimulée que les gars ont interprété le titre qui illustre le clip ci-dessous :

Nik Keshaw mais si... c'était ça : https://www.youtube.com/watch?v=bDygS0a6Tgo ;)

Soupairecat.


 
 
 

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